Néonatologie - Soins intensifs

Le service de néonatologie de niveau 2B, prend en charge le nouveau-né prématuré ou de petit poids de naissance dans une unité spécifique intégrée au service de maternité.

Néonatologie à l'Hôpital Privé Natecia situé à Lyon
Néonatologie à l'Hôpital Privé Natecia situé à Lyon

Natecia est équipée pour accueillir les bébés depuis la naissance jusqu’à ce qu’ils soient autonomes et leurs parents sereins pour découvrir la vie à la maison.

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Secrétariat
Cécilia Alejandro
04 37 90 33 15 (uniquement le matin).

L’équipe de sages-femmes et obstétriciens préparent l’arrivée du bébé si elle est alertée sur des difficultés anticipées. Ainsi il est possible que les futures parents rencontrent des pédiatres avant la naissance.

Dans certains cas, le choix sera fait de transférer l’enfant vers un autre établissement (type 3) dont l’équipement sera plus adapté à l’enfant. Natecia travaille ainsi en réseau pour que les enfants soient là où ils ont besoin d’être. Avec l’unité en soins intensifs (type2b), il y a une présence de pédiatre spécialisé en néonatologie en permanence pour permettre une assistance respiratoire, nutritionnelle, etc, dès la salle de naissance à tout moment.

La majorité des bébés iront séjourner en suite de couche avec leur maman, parfois leur papa selon le choix des parents.

Ils seront examinés au moins deux fois par un pédiatre durant le séjour et plusieurs fois par jour, l’équipe de sage-femme et auxiliaires viendra en chambre les assister dans les soins de leur enfant.

Toute l’équipe est engagée à soutenir au plus prêt le souhait des mamans. Ainsi Natecia a été labellisés IHAB, et favorise l’accompagnement individualisé en particulier pour l’allaitement de l’enfant, au sein ou au biberon.

De nombreux soins seront réalisés à l’enfant, parfois par les parents mêmes, pour le surveiller et l’aider à cheminer vers l’autonomie.

Service Néonatologie à l'Hôpital privé Natecia Lyon

Pour aller plus loin

Découvrez les actions réalisées au service néonatologie.

Contrôle de la température

Au début, bébé sera installé dans une couveuse, appelé incubateur, ou sur une table chauffante appelée aussi incubateur ouvert.

Ces dispositifs aident bébé à maintenir sa température autour de 37 °C. Ils permettent aussi de bien mieux surveiller et parfois de le protèger de certaines infections. Une sonde thermique (un petit fil que l’on colle sur la peau grâce à une pastille) est reliée à l’incubateur pour lui permettre de régler sa température en fonction de celle de bébé. La pastille est souvent changée de place pour ne pas abîmer la peau. Si la température de bébé baisse un peu trop, une sonnerie prévient le soignant. La température est également vérifiée régulièrement en plaçant sous le bras un thermomètre traditionnel.

Pendant un certain temps, dépendant de son évolution, on colle trois pastilles ou électrodes,sur sa poitrine. Elles sont reliées à un appareil, le cardioscope ou “scope”, qui indique le rythme de son cœur et de sa respiration. Il y a une alarme qui sonne soit juste lorsque ‘il bouge soit lorsqu’il y a une anomalie. Les soignants entendent ces alarmes dans toutes les pièces du service et se déplacent vers l’enfant si nécessaire.

Si bébé a besoin d’un supplément en oxygène ou d’être assister pour mieux respirer, on peut l’aider grâce à différents systèmes, comme la ventilation non invasive (VNI). Si bébé fait des apnées, on utilise un appareil qui insuffle dans son nez de l’air ou un mélange d’air et d’oxygène, par l’intermédiaire d’un petit masque ou de deux petites canules qui se glissent dans ses narines : c’est l’Infant-Flow®, appelé aussi CPAP.

Si, pendant un temps, bébé a vraiment trop de difficultés à respirer, un appareil appelé respirateur l’aidera le temps qu’il faudra. Il envoie un mélange d’air et d’oxygène directement dans ses poumons par l’intermédiaire d’une sonde d’intubation : c’est un tuyau fin et souple qui entre par son nez pour aller jusque dans ses poumons. Cette sonde permettra aussi d’injecter si besoin directement dans ses poumons du surfactant, un liquide qui tapisse normalement les poumons mais qui manque souvent en cas de naissance prématurée. Le respirateur, comme le “scope”, sonne à la moindre anomalie. Pour surveiller l’oxygénation de son sang (la saturation en oxygène), bébé peut avoir sur la main ou sur le pied un petit capteur, avec une lumière rouge.

Lorsque bébé ne peut pas téter ou boire le sein ou le biberon, on installe une sonde gastrique : c’est un autre tuyau, plus fin, qui passe par la bouche ou le nez et qui va dans l’estomac. Elle permet de recevoir le lait maternel ou un lait adapté à sa situation. Comme la sonde nasale ou la sonde d’intubation, elle est fixée par un sparadrap au-dessus ou au-dessous de la bouche : on appelle ça des “moustaches”.

Lorsque le tube digestif de bébé n’est pas encore prêt à digérer le lait, il peut être nourri par des perfusions. On fait passer un liquide nutritif par une aiguille appelée cathlon placée dans une de ses veines. Elle peut être posée sur le bras, la main, le pied, ou au niveau de la tête car les veines sont bien visibles à cet endroit : on l’appelle alors perfusion épicrânienne.

Si bébé doit être perfusé pour une durée assez longue, les perfusions passent par l’intermédiaire d’un cathéter adapté à sa taille qui va jusque au coeur. On parle alors de cathéter central et l’on profite souvent de la veine de l’ombilic pour le mettre en place délicatement.

Comme tous les nouveau-nés, et particulièrement parce qu’il est né prématuré, le foie de bébé a du mal à se mettre en route, et il peut faire un ictère ou jaunisse dû à l’ excès d’un déchet toxique, la bilirubine. On utilise alors différents appareils produisant une lumière bleue, qui aident son corps à détruire la bilirubine, c’est la photothérapie.

Pour protéger ses yeux de cette lumière forte, il porte toujours des lunettes (appelées aussi masque). Pendant la photothérapie, ses urines peuvent être très colorées, voir oranges.

Le séjour en neonatologie peut parfois durer longtemps. Nous proposons aux parents plusieurs solutions pour qu’ils puissent rester avec bébé le plus possible car si l’équipe est là, appliquée à guérir et protéger votre enfant, il a besoin de ses parents, le son de leur voix, leurs câlins, leur odeur, la chaleur de leur peau pour être confiant et rassuré.

Anesthésie Réanimation

Faire une réclamation

Pour toute réclamation, vous devez transmettre un courrier à l’attention de la Direction de l’établissement (Service Qualité : Hôpital Privé Natecia – Service Qualité – 22 Avenue Rockefeller – 69008 LYON). Une réponse vous sera apportée par la Direction de l’établissement, après étude de votre dossier. Vous avez la possibilité de saisir, par ailleurs, la commission des usagers (CDU) ou celle-ci pourra vous être proposée à la lecture de votre courrier.

La Commission Des Usagers (CDU) est chargée de veiller au respect des droits des usagers et de contribuer à l’amélioration de la prise en charge et de la qualité des soins des personnes malades et de leurs proches.

Cette commission facilite les démarches de ces personnes et veille à ce qu’elles puissent, le cas échéant, exprimer leurs griefs auprès des responsables de l’établissement, entendre les explications de ceux-ci et être informées des suites de leurs demandes.

Prise en charge de la douleur

La douleur existe, elle se prévient, elle s’évalue et elle se traite. La douleur n’est pas une fatalité, le Comité de lutte contre la Douleur (CLUD), a mis en place des procédures et des protocoles afin d’améliorer votre prise en charge de la douleur. 

Des moyens techniques et thérapeutiques vous seront proposés en fonction de votre pathologie et de l’intensité de votre douleur. Votre douleur sera évaluée régulièrement par l’équipe paramédicale.

Les outils mis en place

• La Réglette EVA (pour évaluer l’échelle de votre douleur de 1 à 10)
• L’échelle des visages pour la gestion de la douleur chez les enfants