Le service de néonatologie accueille les enfants nés prématurés, les bébés trop petits et les bébés nés à terme mais qui sont malades à la naissance ou dans les jours qui la suivent.

Natecia dispose d’une unité de néonatologie de niveau 2B de 18 berceaux, et qui accueille les enfants nés prématurés, de petits poids de naissance, ou nés à terme présentant des pathologies nécessitant une hospitalisation en niveau 2B.

Pour des enfants nés à Natecia ou dans un autre établissement de la région.

Une équipe médicale dédiée 24h/24 et 7j/7 et composée de pédiatres néonatologues, d’infirmières puéricultrice et d’auxiliaire puéricultrices, est aux petits soins de bébé.

Les nouveau-nés à risque bénéficient de soins personnalisés et centrés sur leur développement.

Le service de Néonatologie et ses pédiatres créent les conditions idéales pour que les parents puissent accompagner leurs enfants tout au long de leur hospitalisation.

L’équipe médicale du service est formée régulièrement pour travailler sur les soins de soutien au développement sensorimoteur du nouveau-né.

Les parents peuvent rendre visite à leur nourrisson hospitalisé 24h/24 et autant de fois qu’ils le souhaitent. Dans certains cas, les frères et sœurs ou grands-parents pourront visiter le nouveau-né dans des conditions d’hygiènes strictes.

Natecia favorise tant que possible le rapprochement mère-bébé, pour les enfants du service, en mettant à disposition des chambres contiguës au service de néonatologie pour que le séjour de la maman se prolonge avec celui de son bébé hospitalisé en néonatologie.

Pour aller plus loin

Découvrez les actions réalisées au service néonatologie.

Contrôle de la température

Au début, votre bébé sera installé dans une couveuse, appelé incubateur, ou sur une table chauffante appelée aussi incubateur ouvert.

Cette grosse boîte en plexiglas transparente a plusieurs rôles : elle aide votre bébé à maintenir sa température autour de 37 °C. Elle permet aussi de bien le surveiller et le protège de certaines infections. Une sonde thermique (un petit fil que l’on colle sur la peau grâce à une pastille) est reliée à l’incubateur pour lui permettre de régler sa température en fonction de celle de votre bébé. La pastille est souvent changée de place pour ne pas abîmer la peau. Si la température de votre bébé baisse un peu trop, une sonnerie prévient le soignant. La température est également vérifiée régulièrement en plaçant sous le bras un thermomètre traditionnel. Si votre bébé est d’un petit poids et que, malgré l’incubateur, il a du mal à maintenir sa température, on peut lui mettre des chaussons, des moufles et un bonnet. Quelquefois on rajoute aussi un tunnel transparent en plexiglas autour du bébé dans l’incubateur, pour qu’il puisse avoir encore plus chaud.

Pendant un certain temps, dépendant de son évolution, on colle des pastilles blanches ou électrodes, trois en général, sur sa poitrine. Elles sont reliées à un appareil, le cardioscope ou “scope”, qui indique le rythme de son cœur, parfois aussi celui de sa respiration. Il y a une alarme qui sonne à la moindre anomalie pour prévenir les soignants. Il arrive aussi qu’elle sonne parce que votre bébé gigote beaucoup.

Si votre bébé a besoin d’un supplément en oxygène, on peut l’aider à respirer grâce à différents systèmes, comme la ventilation non invasive (VNI). Si votre bébé fait des apnées, on utilise un appareil qui insuffle dans son nez de l’air ou un mélange d’air et d’oxygène, par l’intermédiaire d’un petit masque ou de deux petites canules qui se glissent dans ses narines : c’est l’Infant-Flow®, appelé aussi CPAP.

Si, pendant un temps, votre bébé a vraiment trop de difficultés à respirer, un appareil appelé respirateur l’aidera le temps qu’il faudra. Il envoie un mélange d’air et d’oxygène directement dans ses poumons par l’intermédiaire d’une sonde d’intubation : c’est un tuyau fin et souple qui entre par son nez pour aller jusque dans ses poumons. Cette sonde permettra aussi d’injecter si besoin directement dans ses poumons du surfactant, un liquide qui tapisse normalement les poumons mais qui manque souvent en cas de naissance prématurée. Le respirateur, comme le “scope”, sonne à la moindre anomalie. Pour surveiller l’oxygénation de son sang (la saturation en oxygène), votre bébé peut avoir sur la main ou sur le pied un petit capteur, avec une lumière rouge, qui peut être complété par une électrode noire collée sur sa poitrine.

Lorsque votre bébé ne peut pas téter ou boire un biberon, on installe une sonde gastrique : c’est un autre tuyau, plus fin, qui passe par la bouche ou le nez et qui va dans l’estomac. Elle permet de recevoir le lait maternel ou un lait adapté à sa situation. Comme la sonde nasale ou la sonde d’intubation, elle est fixée par un sparadrap au-dessus ou au-dessous de la bouche : on appelle ça des “moustaches”.

Lorsque le tube digestif de votre bébé n’est pas encore prêt à digérer le lait, il peut être nourri par des perfusions. On fait passer un liquide nutritif par une aiguille appelée microperfuseur, placée dans une de ses veines. Elle peut être posée sur le bras, la main, le pied, ou au niveau de la tête car les veines sont bien visibles à cet endroit : on l’appelle alors perfusion épicrânienne. Vous pourrez aussi entendre parler de cathlon® : le système est un peu différent mais le principe reste le même.

Si votre bébé doit être perfusé pour une durée assez longue, les perfusions passent par l’intermédiaire d’un cathéter adapté à sa taille qui va jusque dans les grosses veines que l’on ne voit pas. Juste après sa naissance, et pendant quelques jours, le cathéter peut être installé dans une veine du cordon ombilical.

Comme tous les nouveau-nés, et particulièrement parce qu’il est né prématuré, le foie de votre bébé a du mal à se mettre en route, et il peut faire un ictère ou jaunisse. Selon les services, on utilise différents appareils produisant une lumière bleue, qui aident son corps à détruire l’excès de bilirubine, ce pigment jaune qui colore sa peau : c’est la photothérapie.

Pour protéger ses yeux de cette lumière forte, il porte toujours des lunettes (appelées aussi masque). Pendant la photothérapie, ses urines peuvent être très colorées, voir oranges.